Domaine Chiroulet
Occitanie, Larroque-sur-l'Osse (32)
·Inscrit depuis déc. 2020
Le vignoble de 35 hectares, situé sur les plus hauts coteaux de la Gascogne, au nord du Gers, balayé par les vents, profite d’une exposition plein sud, idéale pour cueillir des raisins mûrs et sains.
Emplacement
Services
Boutique physique
Description
NOTRE HISTOIRE, NOTRE FAMILLE
Depuis 1893 La première pierre symbolique du Domaine Chiroulet est posée en 1893, année où la communauté armagnacaise le mentionne comme l’un de ses membres.La propriété couvre alors cinq modestes hectares voués à la polyculture et à l’élevage, comme bien des fermes gersoises d’alors. Ce sont cependant les années noires du phylloxéra dont Alban Sourbès, son vigneron et distillateur est le témoin, comme il l’est de la Grande Guerre. Sa témérité fait qu’il conduit le domaine jusqu’en 1935, année où sa propriété est transmise à sa nièce, Suzanne Capmartin. Son mari, Albert Fezas, qui en devient l’acteur, conçoit un projet d’extension qui hélas n’aboutit pas à cause de la Seconde Guerre Mondiale. Et c’est à son fils Michel qu’il revient de réaliser son dessein, celui d’un établissement agri-viticole viable, toujours voué à l’armagnac ainsi qu’à des cultures diverses.Quoique marginale et de qualité courante, la production de vin non distillé s’ajoute à celle du floc de Gascogne pour constituer les premières bouteilles commercialisées par le domaine en 1977. Elles posent ainsi le premier jalon de ce qui deviendra un domaine vigneron à part entière.Sa concrétisation sera le fait de son fils Philippe, qui vient un temps l’épauler dans ce cheminement avant de s’y investir complètement en 1993. Fort de son savoir et animé d’une approche consciencieuse, il le fait entrer dans une nouvelle ère en faisant éclore avec brio le potentiel insoupçonné de son terroir. Sous son impulsion, le domaine parvient au faîte des Côtes de Gascogne, suscitant l’estime et le respect parmi les amateurs en quête de hautes expressions.
Production
NOTRE CHAI, NOTRE MAÎTRISE
Cave & Chai Conçu à l’origine pour abriter le matériel vinaire nécessaire à l’élaboration de l’armagnac, le bâti vernaculaire qui encadre la cave a eu le mérite d’assurer de bons et loyaux services jusqu’en 2010. Cette année-là un nouveau chai lui succède, né d’un parti architectural d’inspiration écologique favorisant les énergies renouvelables, en l’occurrence l’énergie solaire. Des normes de construction inhérentes à ce principe bioclimatique entrent en ligne de compte dans la conception des bâtiments. Ainsi, un ouvrage semi-enterré et des panneaux photovoltaïques concourent à un engagement responsable, en écho à celui qui préside la conduite du vignoble. Cette correspondance ne reste pas cependant conceptuelle, puisque l’équipement de la cuverie fait en sorte que les différentes parcelles bénéficient d’une vinification individualisée, en adéquation avec leur fruit. Le chai dédié à l’élevage abrite pour sa part les fûts de chêne dont les contenants ne présentent pas une stricte uniformité, reflétant par-là un usage réfléchi d’une technique dont Philippe Fezas a expérimenté les arcanes.Si les vins bénéficient d’une science et d’une pratique qui se nourrissent d’un savoir en constante évolution, les armagnacs se réfèrent à un mode d’élaboration où une grande tradition perdure. C’est ainsi que la distillation reste l’œuvre d’un homme se dédiant entièrement à ce métier, Philippe Gironi. Et c’est avec un alambic de type armagnacais, chauffé au bois, qu’il procède, à l’instar des « bouilleurs » de toujours.