Superficie totale : 12,6 ha Encépagement total :Syrah : 40 % 35 ans Grenache : 50 % 35 ans Cinsault : 10 % 35 ans Historique : En 2005, après une dizaine d’années de recherche, Marie et Frédéric découvrent cette magnifique parcelle de 10 ha sur le Causse d’Arboras. Ils savent qu’ils ont alors trouvé le terroir idéal. Marie apprend peu de temps après qu’ils ont choisi de s’installer sur le terroir de ses ancêtres. En effet sa branche maternelle est originaire de St Jean de la Blaquière, vignerons, ils avaient du quitter leurs terres lors de la crise du phylloxera. Philosophie : Marie Chauffray est née à Sao Paulo (Brésil), au cours de ses études en Agronomie Tropicale, elle rencontre Lucia Batista de Almeida, agronome brésilienne d’origine indienne qui va l’initier à l’utilisation de préparations à base de plantes et de cendres dans les techniques culturales. Ces méthodes biodynamiques sont utilisées à La Réserve d’ O depuis l’achat du Domaine. L’idée de donner le nom de notre maison La Réserve d’O au Domaine vient de l’envie de créer une réserve naturelle où l’on puisse produire du raisin dans un écosystème riche tant au niveau de la faune que de la flore. Quoi de plus agréable que de travailler dans un environnement préservé. Optimiser l’équilibre des sols, créer de la biodiversité, permettre aux terroirs de s’exprimer pleinement dans les vins, ce n’est pas seulement un argument commercial, ce n’est pas qu’une question de mode ! C’est l’essence de notre métier. Notre vignoble est situé à 400 m d’altitude sur les contreforts du Plateau du Larzac et surplombe la vallée de l’Hérault. Les 10 ha prennent racines dans un terroir de cailloutis calcaire très pauvre et balayé quotidiennement par les vents du Nord. Avec des amplitudes thermiques jour/nuit pouvant atteindre plus de 20 degrés en été, la maturation des raisins se fait lentement et confère à nos vins une fraicheur et une grande complexité aromatique. Cette identité « terroir » est la signature de notre appellation « Terrasses du Larzac ». Travail de la vigne :Nous avons choisis de produire du vin dans un contexte global, nous souhaitons prendre en compte non seulement le sol et la plante mais aussi tout le système écologique du plus petit ( microbiologie) au plus grand (système planétaire). Les pratiques agronomiques habituelles (travail du sol, taille, ébourgeonnage, etc.) sont indispensables, ensuite nous prenons en compte des paramètres plus « biodynamiques » : Par exemple, nos travaux suivent le rythme solaire ,évident et très important : le cycle journalier du soleil (jour/nuit, lever du soleil, soleil au zénith puis coucher du soleil).Nous préférons mettre en bouteille notre cuvée Sanssoo le matin et Hissez O en fin de journée…Dans le cas du Sanssoo, le matin lui insufflera un coté aérien et pour Hissez O la fin d’après midi renforcera sa capacité de garde. La taille de la syrah s’effectuera plutôt en période de lune descendante (une quinzaine de jours pendant les mois de février/mars. Cette vigne est plutôt fragile, la taille pendant cette phase lunaire l’aidera à lutter contre l’esca en favorisant la régénération du végétal et améliorera sa vigueur. Les préparations à base de bouse de vache et de plantes sont également très importantes dans nos pratiques biodynamiques : La bouse de corne que nous préparons est dynamisée et appliquée en fin de journée sur le sol . Elle permet d’obtenir une meilleure structure du sol, en favorisant l’activité microbienne et la formation d’humus, en régulant le ph en développant la croissance du système racinaire de manière verticale vers la profondeur. Un autre exemple significatif de notre travail, en 5 ans nous avons divisé les quantités de cuivre Métal (bouillie bordelaise ) apportées à la vigne par 5, sur l’année 2011 nous avons utilisé 0,5 kg de Cu ,1,4 kg en 2012 et 0,7 kg en 2013 . La norme bio européenne limite cette quantité annuelle à 5 kg par an. Cette réduction est due au fait de mélanger à de toutes petites quantités de bouillie bordelaise une décoction de prêle dynamisée (ramassée à Goulier (Ariège). Notre engagement auprès de l’agriculture biodynamique est dicté par notre volonté de produire des vins de grande qualité en respectant au mieux la nature et les êtres qui y vivent. Ces exemples pris indépendamment des uns des autres ne sont pas déterminants pour les caractéristiques de nos vins. Mais mis bout à bout, ils conduisent à notre style de Vins, unique car étroitement lié au terroir de La Réserve d’O. Travail en cave : Après les vendanges manuelles, les raisins sont eraflés (excepté 2 cuves de grenache) puis encuvés par gravite. La fermentation se fait naturellement avec les levures indigènes dans des cuves inox ou béton brut. Quelques remontages et légers pigeages sont effectués pendant la macération de un mois environ Une partie des vins est alors écoulée en demi-muid de 400 l .l’élevage en bois n’excède pas plus de 40% du volume, il est réservé à l’affinage des cuves les plus puissantes a fin d’amener une complexité subtile à l’assemblage final qui s’effectue 18 mois plus tard. Nous n’utilisons aucun additif excepté des doses très raisonnées de sulfite pendant l’élevage (24 à 30 mois) et le SO2 total sera toujours inférieur 70 mg/hl. Vins : SansSoo , cuvée produite sans aucun intrant La Réserve d’O en blanc et en rouge, cuvée éponyme du Domaine, photographie de notre terroir (même % à l’assemblage que % de l’encépagement sur le Domaine) Hissez O, né dans le haut de la parcelle sur un lit de cailloutis calcaire, cette cuvée nous fait prendre le large … Doux d’O , vin issu de grenache vendangé tardivement, pas de mutage , ni de sulfitage pour bloquer la fermentation, sucre résiduel = 35 g/hl . Bilbo , cuvée hommage à la ville de Bilbao , avec beaucoup de grenache Mélilo Roc , nouvelle cuvée, puissante et sans artifice