les ateliers de Gaïa, chantier d’insertion spécialisé dans la culture maraîchère biologique, vont proposer de la vente directe dans un local spécialement aménagé sur l’exploitation, dans le quartier de Valabre. Un moyen de diversifier leur offre et de toucher de nouveaux adhérents. Lancé en mai 2010 sur près de deux hectares de terrains situés au chemin du moulin du Fort, non loin de la cave de la Féraude et du lycée agricole de Valabre, le chantier d’insertion les ateliers de Gaïa poursuit son développement au sein de la commune. Constitué pour l’heure de 7 000 m2 de cultures en plein champ et de 1 600 m2 de surfaces couvertes, il est basé sur un système de commercialisation de sa production via des paniers hebdomadaires. Les ateliers se lancent maintenant dans la vente directe dans un local commercial qu’ils ont aménagé sur l’exploitation. Pour pouvoir acheter dans la boutique il faudra préalablement adhérer à l’association moyennant une cotisation annuelle de 20 €. « Cette activité va notamment nous permettre d’avoir une diversité au niveau des produits que nous proposons, que ce soit pour nos adhérents paniers ou pour de nouveaux adhérents, explique Isabelle Troly, responsable du chantier. Pour l’heure on peut y trouver les légumes et quelques fruits de notre production, ainsi que des oeufs. A terme nous souhaitons également proposer des fruits que nous ne produisons pas, des jus de fruits, des fromages, du miel ou encore de l’huile d’olive, tous ces produits étant issus de la production biologique pour laquelle nous avons une certification. Notre objectif est de travailler avec des producteurs locaux, mais nous avons eu du mal à trouver des productions arboricoles biologiques dans les environs et nous sommes donc essentiellement en relation avec des producteurs du Vaucluse pour les fruits. » Le chantier emploie actuellement 21 salariés, et compte 57 adhérents paniers et 7 adhérents magasin. « En terme de formation, qui est la vocation première et principale des ateliers de Gaïa, la boutique est également un support pédagogique, souligne Isabelle Troly. Elle va nous permettre de former des vendeurs. A ce jour, deux personnes dans l’équipe ont les compétences requises de part leur passé professionnel et sont déjà familiarisées avec des notions telles que la gestion des stocks ou de la caisse. »