Saveurs des pres sales
saveurs-des-pres-sales-35

Saveurs des pres sales

Bretagne, Roz-sur-Couesnon (35)

·

Inscrit depuis mars 2020

Yannick Frain et son fils Alexandre, conduisent un troupeau de 1 200 brebis au Roz-sur-Couesnon. Leurs agneaux gambadent dans les herbus du Mont-Saint-Michel

Contact

Gérant

Communauté

Site web

Téléphone

Réseaux sociaux

Emplacement

Vente sur place
Retrait des commandes

Rue des 4 Salines, Polder des quatre salines, 35610 Roz-sur-Couesnon

Horaires

Dimanche

Fermé

Lundi

Fermé

Mardi

Fermé

Mercredi

Fermé

Jeudi

13h00 - 17h00

Vendredi

09h00 - 17h00

Samedi

09h00 - 12h30

Services

Boutique physique

Description

Toute l’année, leurs animaux paissent dans des prés régulièrement recouverts par la mer, les « herbus ». Cette pâture donne un goût unique à la viande. L’agneau de pré-salé du Mont-Saint-Michel constitue un mets de choix à Pâques.

Depuis le 10 février 2017, les moutons « Suffolk », « une race solide sur les aplombs », gambadent près de dix kilomètres par jour. Les agneaux, âgés d’au moins quarante-cinq jours, pâturent goulûment la flore halophile. Au menu : puccinélie maritime, salicorne, fétuque ou obione. Ces plantes résistent au passage des marées. L’eau de mer recouvre « l’herbu » au moins une journée par mois. Alimentation pâturée et exercice physique : c’est la recette gagnante. « Nos agneaux, moins gras, donnent une viande plus douce en bouche », avec un goût moins prononcé que l’agneau classique.

Une appellation d’origine contrôlée (AOC) « pré-salés du Mont-Saint-Michel », en 2009, puis une appellation d’origine protégée (AOP), son équivalent européen, en 2014, sont venus récompenser ce type d’élevage pratiqué aujourd’hui par onze bergers normands et bretons. La zone d’appellation s’étend du Vivier-sur-Mer (Ille-et-Vilaine) à Barneville-Carteret (Manche), autrement dit de la baie du Mont-Saint-Michel jusqu’aux havres du Cotentin. « Notre agneau est un des plus prestigieux de France », assure Yannick, président de l’AOP et à l’origine de cette reconnaissance de qualité.

Une histoire de famille

La famille Frain a maintenu son élevage contre vents et marées. Yannick l’avait reçu de son père, il y a vingt-huit ans. L’été dernier, Alexandre, son fils de 24 ans, s’est installé à ses côtés, comme berger. Après un BTS et une expérience de salarié dans la vente de fruits, Alexandre n’a pu résister à l’appel de la « Merveille ». « Il savait à peine marcher qu’il vivait déjà au contact des moutons », se souvient Yannick. Désormais, le père et le fils conduisent 1 200 brebis, le troupeau le plus important de la baie, pendant que Lydie, la maman, et Cécile, la fille, s’occupent des chambres d’hôtes et des gîtes. L’élevage compte un salarié. Indispensable pour cultiver les 85 ha de terres (blé, orge, luzerne, maïs) dont 20 ha de « repli », ces prairies qui ne sont pas recouvertes par la marée. « Ça nous permet de récolter 1 000 bottes de paille et 1 000 bottes de foin. »

Le boulot ne manque pas avec les 1 500 naissances regroupées de décembre à février. « En juillet, pendant la période de reproduction, on place une cinquantaine de béliers dans les herbus. La gestation des brebis va durer cinq mois. Nous gardons 20 % des femelles pour renouveler le troupeau. » Les autres animaux seront élevés et abattus à 35 kilos de poids vif. Mais à moins d’un an. Tous les agneaux ne grossiront pas au même rythme ce qui permet d’étaler les ventes jusqu’à Noël. Produit rare, l’agneau de pré-salé ne pourra pas être sur toutes les tables. Ni même l’agneau français. Selon la Confédération nationale de l’élevage, sur dix agneaux consommés en France, seuls quatre sont produits sur le territoire.

Production

Une partie de ses agneaux sera consommée à Pâques, une période au cours de laquelle les consommateurs vont manger cinq fois plus de viande d’agneau qu’à l’ordinaire.« Dans les deux semaines qui précèdent Pâques, nous vendons environ 100 agneaux sur les 900 que nous élevons tous les ans », précise Alexandre, le fils de Yannick. Mais cet agneau de Pâques, né en décembre, ne bénéficiera pas de l’appellation faute d’avoir pâturé 70 jours au minimum. Mais, avec des céréales « maison », du foin (pas d’ensilage) et des herbus, le goût reste inimitable, assure l’éleveur. « Nos premiers agneaux sont généralement labellisés AOP à partir de mi-mai. La saison bat son plein en juin, juillet et août, quand la végétation offre sa plus belle gamme nutritive et se poursuit avec le début de l’automne », explique Yannick.

Produits

Expériences

  • Visite de la bergerie des prés sales

    Visite découverte (en groupe, en famille)

Vidéos

Producteur.direct

Annuaire des producteurs et artisans en vente directe.

Développé avec ❤️ en France par Cobeia

Vendez avec Cobeia